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Maëlle au Mexique!!

Maëlle au Mexique!!
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Maëlle au Mexique!!
11 novembre 2007

Retour à mi septembre...

Du 19 au 28 septembre : visite d’Arnaud !!

Bon, nous passerons les détails de ses péripéties pour faire le trajet Mexico-Guanajuato… Sachez juste que ça lui a pris 8 heures au lieu de 5 : descente à Salamanca au lieu de notre ville à cause des mauvaises indications du chauffeur du bus, prise de taxi jusqu’à Gto pour ne pas trouver ma maison car… C’est dans une rue piétonne et il paraîtrait qu’il y a 2 Callejon de Infierno à Gto… Bref, moi complètement en stress et incapable de le joindre… mais nous nous sommes quand même retrouvés à 3h du mat devant la seule pharmacie ouverte de la ville à cette heure là !! Beaucoup de peur pour rien, et finalement on en ri ;-)

Durant ces 10 jours de séjour, j’ai pu lui faire découvrir ma ville, mes lieux de prédilections : mes bars et ma boite (le Grill !), monter au Pipila ou sur le chemin panoramique pour pouvoir admirer la ville d’en haut, faire des billards au Luvo, le bar lounge, faire une fête chez des amis, allez voir le match de rugby à l’Alkatraz…

Mais nous ne sommes pas restés tout le temps à Gto : une journée complète à Queretaro, une ville coloniale à 2 heures de Guanajuato et la fin de son séjour à Mexico DF.

Queretaro est une très belle ville avec de grands bâtiments officiels imposants mais aussi de petites rues longées de petites maisons charmantes, beaucoup de rues piétonnes et de ravissants jardins aussi, un peu plus coloniale que Gto tout de même. Mais elle a aussi une valeur historique, et un personnage clef qui se retrouve dans chaque livre d’histoire sur l’indépendance : Dona Josefa Ortiz ( la Corregidora, épouse de l’administrateur de la ville). En effet au début du XIXème siècle se tramaient les complots des indépendantistes (les criollos) et certains, dont Miguel de Allende, se retrouvaient chez cette dame. Lorsque le complot fut découvert, la Corregidora parvint tout de même à prévenir les conjurés du dangers et le Padre Hidalgo pu ainsi lancer son célèbre appel aux armes (célébré le 15 septembre ;-) )

Il y a donc plusieurs lieux de la ville qui portent la marque de ce sauvetage de la future libération : des statues des principaux membres de la conjuration, des rues à leurs noms… Ainsi la ville n’est pas seulement jolie, mais porte aussi la marque de l’indépendance mexicaine.

Le deuxième week-end, j’ai emmené Arnaud visiter Mexico, Teotihuacan… et l’ai redéposé à son avion avant de reprendre le bus qui me ramenait à Gto, pour aller fêter une dernière fois le départ de mon coloc canadien au Capitolio…

Malhaureusement c’est là que je me suis fait voler mon sac à main avec mon appareil photo et je ne peux donc pas vous montrer les photos de mon deuxième voyage à Mexico ou du départ de mon coloc. Justin a été adorable, avant de monter dans son taxi qui l’emmenait à l’aéroport, il m’a donné son appareil photo mexicain (acheté sur place pour ne pas se faire voler le sien… sic…)

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8 novembre 2007

Dia de Los Muertos - Début Novembre

A ce moment il y a l’enchaînement de 3 « fêtes » plus ou moins traditionnelles : halloween, la Toussaint et le « dia de los muertos ». Au Mexique, seul le dia de los muertos (2 novembre) est férié, pas la toussaint. C’est un peu une fête profane transformée en jour saint donc férié. A cette occasion les étudiants font le pont, particulièrement ceux de tourisme : la semaine entière est fériée pour eux !!!! Ce qui nous a annulé un exam de cuisine du lundi matin alors que nous étions arrivés fin prêts avec nos ingrédients et tout et tout!!! D’autant plus que la classe était en voyage… (ce qui fait que j’avais 10 jours sans cours… j’aurais pu partir… Mais me serais aussi fait frappée par tout le monde, chuuuuuuuut) Bref, revenons en à nos moutons…

Nous devions partir voir le lac Pátzucaro avec un groupe d’amis mexicains pour le dia de los muertos, il parait que tout le Mexique y va à cette occasion (un peu comme Dolores Hidalgo pour el grito de l’indépendance). Il vous faut quelques éclaircissements pour comprendre cette fête : la toussaint est faite pour célébrer nos saints, jusqu’ici tout va bien, le Dia de Los Muertos célèbre les morts de sa famille et les autres. La semaine précédant cette fête voit les rues se couvrir de petits stands de sucreries spéciales, des têtes de morts en sucre, des petits squelettes en chocolats (et autres figurines moins morbides comme de petites poules ou même spiderman…) une crème faite spécialement pour ce jour (une genre de confiture de lait, mais à plusieurs parfums), des décorations en papier à l’effigie d’un squelette, un peu partout sur les murs et les vitrines des magasins… Au Mexique, on la retrouve souvent, ce n’est pas considéré comme morbide comme en France. On voit aussi se dresser un peu partout des petits autels funéraires recouverts de bougies, de fleurs et de pétales, on y retrouve des sucreries et du coca parfois (?). La fête des morts est une occasion de se retrouver en famille pour aller sur la tombe de ses ancêtres et déposer les choses que le défunt aimait bien : fleurs, nourriture, musique… Ce n’est pas non plus une grosse fête ou tout le monde est heureux, il y a de la tristesse, mais la relation avec la mort est différente ici, on mange, on boit, on célèbre en fin de compte…

Donc, sur le lac Pátzucaro a lieu un des plus grand rassemblement pour ce jour, il y  deux petites îles au centre qui sont piétonnes et très touristiques, le jour des morts tous les visiteurs déposent des bougies à flotter sur le lac et c’est magnifique. L’affluence est telle à ce moment qu’il faut réserver son hôtel des mois à l’avance… Or nous n’avions pas d’hôtel… Nous n’avons donc pas été voir ce lac magnifique que je viens de vous décrire… mais il paraît que c’est très beau !!! ;-)

Je vais maintenant vous raconter MON Jour des Morts !!!!!

Ne pouvant pas aller au Lac, nous avons décidés avec Cédric et Julien de partir faire du rafting à Ciudad Valles, ville totalement inconnue dans tous les guides que vous pourrez trouver mais située au milieu de montagne magnifique et entourée de zone de cascades splendides, et puis de toute façon le jour des morts se fête partout… !

Départ jeudi matin via Leon et San Luis Potosi pour arriver à Ciudad Valles en début de soirée… après l’habituelle recherche d’hôtel, nous nous trouvons une boutique d’information touristique (alors qu’on nous avait affirmé un peu avant qu’il n’y en avait pas…) et les adresses des agences qui proposent les activités aquatiques du coin, du camping ou encore du tourisme écologique… et nous apprenons qu’il y a une « fête » au cimetière à 20h… Ni une ni deux, nous partons à la recherche des agences, mais n’en trouvons aucune ouverte, ou toutes les adresses sont fausses, seul un hôtel, organisant des virées nous informe qu’il n’y a rien le vendredi, tyrolienne et saut dans les cascades le samedi, rafting seulement le dimanche… grosse déception… !

Nous nous rendons à la cérémonie au cimetière et assistons aux discours des responsables de la ville ainsi qu’à quelques danses traditionnelles. Mais nous renonçons à entrer dans le cimetière. Les responsables ne faisant entrer 40 personnes à la fois, et au vu de la file d’attente, il faudrait des heures. Nous ne sommes pas patients et partons… à la recherche d’un bar ! (bah vi quand même…) Nous en trouvons un pas trop mal : le Café Rock, avant de comprendre en regardant autour de nous que personne n’est servi, même ceux qui ont l’air d’être là depuis longtemps… Nous partons donc un peu dépités, déguster une glace à côté, avant de voir qu’un attroupement se forme en face du bar que nous venons de quitter… Après un bon moment de réflexion nous entrons… payons (oups, soirée organisée et déguisée… on va faire tache, mais pas plus que d’habitude… !) et entrons et commandons 3 bières (c’est bizarre personne ne boit…) qui arrivent dans de vieux gobelets en polystyrène, après quelques instants de questionnement, nous nous apercevons que nos boissons sont en fait… sans alcool… nous avons fait intrusion dans une fête de collège !!!! Mais heureusement la cubeta existe ici aussi !!! Nous restons donc dans le bar dansant jusqu’à une heure. Car pour pouvoir voir les autres agences d’aventure aquatique le matin, il faut se lever de bonne heure !!

Nous retournons donc à l’hôtel qui avait pu nous répondre vers 9heures avec des sacs prêts au cas où… et nous tombons sur de superbes radeaux de rafting… Le « GO » local nous dit qu’en fait il n’y a plus de place aujourd’hui, mais que si quelques autres personnes s’inscrivent pour le lendemain il nous appelle, nous apprenons par la même occasion qu’il vient de Guanajuato (cool, ça créé des liens !!) Nous avions à peine fait 20 mètres pour aller à une autre agence qu’Enrique nous rappelle pour nous annoncer qu’il vient d’avoir une annulation et qu’il nous donne rendez vous à 10heures pour partir faire du rafting !!!!! YES !!!!! Nous partons donc, ravis, dans le la gosse camionnette récupérer les autres participants puis nous enfonçant sur une route complètement défoncée et totalement inconfortable, mais tant pis, le paysage est magique « on se croirait en Martinique » (dixit les deux autres) nous sommes en effet entourés de champs de canne à sucre et de bananiers, avec les montagnes derrière. Nous arrivons enfin au fleuve Tampaon (ce qui signifie : eau qui saute)

Une fois le harnachement de sécurité enfilé… Que dire du rafting… c’était magique… l’eau était turquoise, les falaises nous entourant majestueuses, les cascades sur les cotés sauvages, les plongeons que nous avons fait en nous arrêtant pour grimper sur des rochers de 5 mètres de haut tout simplement vertigineux (attendre le contact avec l’eau peut paraître très long…) les rapides que nous avons traversés étaient fous, on ramait dans le vide parfois… La végétation était superbe et sauter du canot pour rester dans l’eau à faire la planche à regarder le ciel, le soleil et les montagnes en se laissant porter par le courant était fou fou fou !!!! En gros j’ai adoré !!! 5 heures là dedans, c’est du bonheur… !!!!

A l’arrivée du Zahaoui (ou un truc du genre) nous attendait pour nous sustenter… Je vous ai déjà parlé du Tamale, et bien c’est un peu pareil : de la pâte de maïs mais là rouge avec du piment et du poulet, cuite dans une grosse feuille de bananier, et bien ça ne piquait pas et c’était délicieux. De retour à Ciudad Valles, nous sommes exténués et ne pouvons pas sortir. Nous décidons que nous irons nous promener dans les cascades de Micos le lendemain pour prendre le soleil et des photos…

Malheureusement, le lendemain matin nous sommes réveillés par la pluie qui tombe très très fortement, nous avons eu de la chance de faire du rafting la veille. La promenade devenant impossible, nous prenons nos sacs à dos et partons à San Luis Potosi pour visiter la ville, il paraît que c’est joli (ne pas se laisser impressionner par ses abords industriels)

Effectivement c’est joli, colonial et tout. Mais nous en faisons le tour en 2 heures et reprenons le bus pour rentrer à la maison car le centre n’est pas si grand…

La journée du samedi n’aura pas été conforme aux plans, mais au moins nous pourrons réviser tranquillement l’exam de lundi la journée de dimanche…. (*sifflote*)

6 novembre 2007

Cervantino !

Festival international d’arts corporels : de la danse, du théatre, de la musique…

Comme à Avignon il a un festival on et un festival off : le « on » a lieu dans les lieux connus de la ville : les théâtres principaux (Juarez, Principal et Cervantes) le « off » est constitué de spectacles et concerts de rues. Vous me direz, que vient faire Cervantès en Amérique centrale ? Il n’était pas espagnol ce monsieur ? et bien si ! Mais… (un ancien étudiant en histoire nommé Dante m’ayant raconté l’évolution de la chose, je peux vous la transmettre dans les grandes lignes :) le théâtre étant très cher pour les mexicains et donc réservé à l’élite, un professeur de l’université eu un jour l’idée de faire jouer de petites pièces à ses élèves dans la rue, en particulier Don Quichotte…

Cet évènement se répétant tous les ans, d’autres troupes s’ajoutèrent au fur et à mesure jusqu’à ce que le festival devienne international ( !!) et draine vers la ville chaque année des milliers de visiteurs.

Guanajuato double voire triple sa population et est saoule tous les soirs, surtout les week-ends… les prix des restaurants, bars et autres boites augmentent pour faire plus select et les habitants se barricadent chez eux, font des fêtes les uns chez les autres et évitent le plus possible de sortir… Car en effet, si le festival est génial pour la plupart de visiteurs fans de foule et de spectacles, c’est un véritable calvaire pour tous les habitués du Gto tranquille comme ils l’aiment… Nous inclus !!!!!

Nous perdons tous nos bars fétiches, envahis de gens, il faut payer pour entrer en boîte (un comble, heureusement que nous avons des relations ;-) ) ou dans les bars (là par contre ça marche moins et puis on ne peut pas s’asseoir)… Ceci sont les raisons pour lesquelles nous avons fui la ville deux week-ends, sans voir ce qui arrivaient à nos amis restés sur place. Et bien vivre le dernier week-end du Cervantino dans la ville est pire que tout !!!! Les rues deviennent des fleuves de gens très très TRES difficiles à traverser, on met une heure pour un trajet qui normalement prend un quart d’heure, ou feinter par les petites rues… De plus, certaines personnes mal intentionnées en profitent pour cambrioler certaines maisons ou agresser les gens dans les callejones, la sécurité est certes renforcée dans la ville mais les flics ne peuvent pas être partout. Il est donc conseillé de ne pas avoir de sac à main à cette époque et rien de grande valeur sur soi (exit les montres, bagues et autres boucles d’oreilles)…

Bon là je met l’accent sur les mauvais points du festival, car c’est vrai que c’est agaçant… Mais, lorsque l’on se met dans la peau du festivalier, cela peut être très sympa : des spectacles et concerts à chaque coin de rues (mimes, rock, musique péruvienne, clowns, danseurs de rues…) nous avons pu assister du haut du balcon de Georges et Genny au feu d’artifice d’inauguration du festival et j’ai pu voir du haut de la terrasse de chez moi à celui de clôture. Malheureusement nous n’avons pas vu les deux spectacles « officiels » que je voulais voir : la pièce de théâtre Othello le premier lundi, mais nous nous sommes trompé d’heure (18 alors que nous pensions que c’était à 20 heures…) et Mademoiselle K en concert, la seule française du festival, mais il été annulé… Je me suis donc contentée du festival « off » le dernier week-end, mais ce fut bien… ;-)

Au final on critique, car c’est insupportable à vivre, mais ça ne dure que 3 semaines, profitons-en !!

(Dieu merci c’est tout de même fini…)

27 octobre 2007

Guadalajara 4/4

Dimanche 14 octobre

Dernier jour, nous devions partir pour la ville de Tequila mais tout le monde ayant raté le réveil de 9h nous émergeons péniblement à 10heures au son de « Soif !!! » (thème proche de l’initial) arrivée à midi à la vieille gare de bus d’où partent les cars pour tequila, nous en profitons (Cédric, Jul et moi toujours) pour acheter enfin nos billets retour pour le soir même, cette opération qui en général se fait en 3 minutes chrono en main met environ 20 minutes avec l’employée mal embouchée de primera plus de la gare qui malgré nos tentatives répétées de lui expliquer que nous allions de la nouvelle gare de Guadalajara à Guanajuato la ville et non pas Leon dans l’état de Gto, alors qu’elle nous affirmait que c’est la même chose, sisi !! (on sait quand même où on habite, neuneu !!!) à la fin, avec l’aide de son supérieur elle a réussi à imprimer les billets, que nous avons quand même vérifiés à posteriori, on sait jamais…

Après ces aventures épiques nous prenons le car pour aller visiter les fabriques de Teq (ouééééé !!!!) ce qui normalement prend 1heure 30 (pour 60 kilomètres, les routes sont mauvaises dans le coin) mais après 1h45 de trajet le chauffeur nous annonce qu’il reste encore une heure avant d’arriver… sic !! On décide de descendre un peu avant la ville à la fabrique Herradura, une des plus grande du Mexique. Sachant que la fabrique de cet alcool est limitée à 4 états dans le pays, dont Gto, on ne peut pas aller n’importe où. Malheureusement, la fabrique était fermée… mais peut être que dans la ville il y en a une ouverte… ah et c’est loin la ville ? bof, 10 kilomètres… ah… (les distances mexicaines tout ça…) en attendant le bus censé passer toutes les 15 minutes pendant 45 minutes on a tenté l’autostop… pour finalement remonter dans le bus.

Bilan : quand t’es blanc tu peux entrer en boite comme tu veux, mais pas dans les voitures des gens…

-         Vous allez à Tequila ?

-         Non je vais ici… (et ils nous ont tous répété la même chose, ça devait être un code)

Arrivés à Tequila, ville charmante et très alcoolisée ! ;-) on se dit qu’il nous reste 1 heure 30 pour visiter une fabrique. On manque de prendre un tour en bus qui n’arrive pas pour aller visiter la fabrique Mundo Cuervo qui fabrique des teq bien connue des étudiants : la Tradicional! (bon, ok, nous on est plus Jimador) et celle que nous avions découvert la veille : la Centenario. Il faut savoir qu’il y a 2 types de tequila, la 100% agave, un genre de cactus qui met 7 à 9 ans avant d’être mature avant d’être cueilli, l’autre type qui est 51% agave et le reste de sucre de canne. La 100% est elle divisée en 3 types : la tequila blanca, reposée 24 heures à 1 mois, la reposado, qui reste dans des tonneaux de 2 mois à un an et demi, et la Vieja (vieille) qui a un an à 3 ans. Les premières sont « douces » en bouche (ah bon ??) et attaquent la gorge (ça oui !) et la vieja est forte et développée en bouche puis douce dans la gorge (là c’est vrai). Bref visite très chouette se terminant à 5 heures par la dégustation (encore) d’une Margarita très fraîche et très agréable par la chaleur qu’il faisait…

Problème : si on met autant de temps pour rentrer à Guadalajara que pour venir, on ne va jamais avoir notre bus de 20h qui est le dernier de la journée… Finalement après une petite marche très rapide jusqu’à la 2ème gare de Tequila nous prenons le direct qui passe par l’autoroute et qui arrive en une heure et quart, youhou !!! Pour certains le trajet se fit debout, le nombre de places vendues étant supérieur au nombre de siège dans le bus, mais au fur et à mesure du voyage, tout le monde a pu s’asseoir ( car le direct s’arrête quand même de temps à autres). Arrivés à temps à la vieille gare, récupération des bagages en vitesse et bus (encore !) pour la nouvelle centrale. Juste à temps pour prendre un sandwich et le bus retour.

Enfin à Gto à minuit une ! nous chantons tous en cœur « joyeux anniversaire » à Clara avant de se séparer pour rentrer chez soi et bien dormir pour récupérer avant les cours du lendemain !!

Week end mouvementé, beaucoup d’incertitudes, mais très marrant !!!!

27 octobre 2007

Guadalajara 3/4

Samedi 13 octobre

Réveil à 11heures au doux son de « Faim ! » (bis repetita, ça fait du bien de ne pas être la seule morfale du coin). Retour au « El Madrid » et Julien, Cédric et moi sautons dans un taxi pour nous rendre au bar que l’on nous avait indiqué qui passait le match France Angleterre. Malheureusement le « Royal Yak » n’est pas un bar mais un casino… nous aurions pu rentrer avec nos bonnes têtes de touristes mais malheureusement il faut les originaux des passeports pour être admis et le gérant est intraitable (c’est bête le type de l’entrée était prêt à nous laisser passer et une mi temps aux machines à sous ça aurait pu être drôle !) ils nous indiques cependant une autre salle de jeu, l’Allegre, ni une ni deux nous y allons (et passons devant les Arcs de la ville, monument très connu, ne jamais oublier le culturel !) mais c’est une salle de paris et ils disent ne pas avoir la chaîne « ESPN max » qui est censée passer le match… En désespoir de cause nous retournons vers le centre ville a pied, demandons à tout hasard à un bar restaurant tout vide s’ils passent le match quelque part, et en voyant le guide TV, nous découvrons que ESPN 2 (normal) passe le rugby, mais ils ne l’ont pas, on se dit qu’au bar irlandais ils l’auront, mais le bar est fermé… 14h40 nous arrivons devant un restaurant Argentin, et demandons à tout hasard si… et OUI !!!! ils ont la chaîne, nous pouvons enfin nous poser tranquillement, car cela fait tout de même quasi une heure que nous marchons en plein soleil…

Après le match, que nous ne commenterons pas, nous rejoignons les autres qui sortent du musée de l’incroyable (et oui nous les avons contaminés). Eux continuent la visite en touribus, nous autres décidons de faire une journée beauf complète ;-) et de partir au Estadio Jalisco où va jouer l’équipe de la ville : les Chivas, très connue dans le coin et soutenue par la population de Gto.

Après un échec cuisant pour acheter nos billets de bus de retour à Gto et un verre à la terrasse longtemps cherchée de l’Oasis bar, nous partons. Méthode pour se rendre au Stade : monter dans le bus et suivre les gens portant le maillot aux couleurs de l’équipe, facile !

Achat de billets catégorie B, on ne sait pas à quoi cela correspond, mais c’est la catégorie moyenne, ça ne doit pas être trop mal ! Nous nous retrouvons assez bien placés un peu au-dessus des caméras, qui, je l’apprends avant le début du match, sont très pratique pour mater les jolies filles… C’est la première fois que je vois un match en vrai et j’avoue que c’est assez entraînant. Les fans inconditionnels des Chivas à une extrémité du stade scandent leurs chants pendant TOUT le match, au son d’énormes tambours. Nous nous joignons à eux pour siffler l’équipe adverse et applaudir des 4 mains les Chivas, il parait que c’est pareil en France ;-). Mais ici c’est tout de même plus bon enfant sachant que les supporters de l’équipe adverse, dont j’ai oublié le nom car ils ont quand même perdu 5 – 1, sont perdus au milieu de la foule des fans locaux et ne se font pas frapper, juste charrier plus ou moins gentiment alors qu’ils continuent à soutenir leur équipe envers et contre tous… Il y a aussi les curiosités footbalistiques mexicaines auxquelles on ne s’attendait qu’à moitié : 1) les vendeurs de… tout types de nourriture pendant quasi tout le match : le type de dominos pizza, celui qui vend des chips, l’autre des hot-dogs et au milieu les types en jaune fluo versant de demi litres de bière dans de grands verres en cartons (en France ils ne sortent pas les bouteilles en verre car on pourrait les lancer sur le terrain ou sur les supporters adverses et la bière est sans alcool) 2) les pub annoncées dans les gigantesques haut parleurs du stade : « trucchose, le restaurant le plus rapide du monde » ou encore « pour une meilleure digestion, faites vos sandwichs avec le pain double fibres Bimbo »…

Nous sommes mêmes devenus célèbre à la fin de la mi-temps : un monsieur avec un micro se plaçant tout près de Cédric, qui se trouvait à côté de l’allée et restant là à attendre, nous nous disions, il va descendre, interviewer des gens, mais non, il reste là… et à un moment nous l’entendons commencer « internacionalisación de los Chivas… » euh… là je crois que c’est pour nous… Nous nous sommes donc fait interviewés, demandé si on était au courant qu’ils étaient une des meilleures équipe du Mexique… nous avons répondus sagement que nous venions de France et que le foot mexicain était « muy divertido » par rapport au français (ie : très amusant… hem hem…) bref, 5 minutes à la radio de Guadalajara, ça pète non ? ;-) je n’aurais pas pu dire s’ils étaient bons ou mauvais, je me limite à savoir les règles de ce sport, mais il parait que si ça jouait mal chez eux, l’équipe en face était pathétique, un défenseur très lent tout ça… en gros ça ressemble au PSG en ce moment (comprenne qui pourra !). Au final ce premier match de foot in vivo aura donc été riche d’enseignements pour une novice comme moi, mais je ne suis pas sûre de retourner en voir un en France !! ;-)

Nous avons retrouvé les autres à l’hôtel, avant de dîner et repartir pour une boîte appelée le « Bossé » arrivés devant on se demande vraiment si nous allons rentrer en voyant comment sont habillés les gens faisant la queue et sachant que la moitié du groupe n’avait même pas la photocopie de ses papiers (bande de boulets !!)… Mais finalement l’organisateur voyant qu’on est français, et nous demandant la signification de « un suçon » et « concon » (qui devaient être les mots de passe de la soirée) nous entrons sans problèmes supplémentaires, avec un grand sourire de Cédric à la charmante demoiselle à la caisse, les garçons n’ont même pas à payer… trop beau pour être vrai, on entre ! La boite est vraiment super, deux bouteilles pour le prix d’une… ;-) et surtout les garçons sont charmés de rencontrer ENFIN les plus belles filles du pays, qui parait-il sont toutes à Guadalajara… Sur les écrans défilent les messages perso des gens les uns aux autres, Cédric et Georges décident d’apporter une French touch à tout ça : un beau « Joyeux anniversaire Clara, on t’aime, nous tous » reste donc pendant 3 bonnes minutes affiché sur tous les écrans géants de la boite… c’est lundi mais c’est pas grave !

Retour à la maison à 4h30 du mat, toujours heureux…

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27 octobre 2007

Guadalajara 2/4

Vendredi 12 octobre

Réveil mouvementé à 10h30 au cri de « Manger » (et oui, le thème de ralliement est récurrent) nous trouvons un petit restaurant local dans le guide appelé « El Madrid » qui nous ravi, jus de fruits supers bons et serveur tout sourire. La visite du centre de la ville nous enchante, c’est vraiment hétéroclite, entre des grandes allées piétonnes et de petites rues ou passent les voitures à fond la caisse, les grand beaux immeubles officiels qui jouxtent d’autres grands immeubles très laids, nous visitons les places principales et leurs marchés, le Palacio del Govierno ainsi que l’instituto cultural cabaneras, tous deux avec de gigantesques peintures murales, et plusieurs églises plus ou moins jolies pour terminer par « el museo del increíble » (pour les non hispanophones : « le musée de l’incroyable ») la collection de monsieur ripley (un grand homme ce monsieur) qui commence par un tunnel apparemment normal : une passerelle avec un genre de tube de tissus tournant autour  sur laquelle il faut passer. Après observation des gens devant nous, nous ne voyons pas bouger la passerelle mais eux se penchent désespérément en s’accrochant aux rambardes comme s’ils luttaient contre la gravité… Le passage dessus nous apprend que, visuellement, la porte penche complètement sur le coté lorsqu’on commence la traversée, et on fait comme tout le monde on s’accroche aux rambardes en se penchant en sens inverse de la porte pour tenter de rester droit, ce qui est complètement paradoxal. Mais cette attraction nous amusant beaucoup, nous décidons de traverser plusieurs fois comme de grands gamins, quitte à faire peur aux gens derrière, tant pis!!! ;-) Le début de la visite valait à lui tout seul le prix de l’entrée, mieux que Space Moutain et moins cher en plus !! La balade se poursuit dans les couloirs où nous rencontrons respectivement les hommes les plus grands ou larges du monde, la plus petite tête réduite des Jivaros, du vin de fœtus de rat, un sac fait en cheveux humain, une momie qui vous saute quasi dessus quand on passe devant et autres curiosités qui font notre bonheur dont des miroirs déformants…

Le marché de la ville est gigantesque, nous y déjeunons et y passons une bonne heure à errer à travers les étals de fruits, stands de cuirs, t-shirts et autre charcuteries avant de rentrer nous poser à l’hôtel. Les visites ça fatigue !!

Georges, Genny et Clara qui avaient cours à Gto le matin nous rejoignent à l’hôtel et nous repartons tous ensemble à la recherche des bars sympas de la ville, ils doivent bien être quelque part tout de même !!! Au bout d’une heure de marche (ou visite de diverses parties inconnues de la ville) et la dernière personne nous indiquant que le quartier à bar se trouve encore à une heure de marche, nous décidons de présenter aux autres le Cuba Libre auquel on ne pensait retourner que dans nos plaisanteries. Le bar est toujours aussi… original que lors de notre dernier passage, je n’ai même pas à déplier ma photocopie de passeport, je sors à peine le papier en grimpant l’escalier que le vigile me dit déjà d’entrer chouette ! Par contre un peu vexée que Clara passe sans rien montrer : elle a quand même 2 ans de moins que moi, snirf…

Ce petit pot à 6 est suivi d’un dîner au mac do (et oui on fait dans le varié) Georges ayant appelé son amie habitant sur place, nous avons le nom du quartier sympa dans lequel il faut aller en taxi. Nous trouvons ainsi un bar irlandais, bonne adresse pour le lendemain : match de rugby France Angleterre, malheureusement ils ne le passeront pas… on change donc d’adresse pour aller en face, au SUCCO où il doit y avoir un concert à 23heures, ça tombe bien, on avait envie d’écouter de la musique locale. Après 2 heures sur place, nous nous renseignons sur la boite la plus proche, à 6 pâtés de maison, le Style, et c’est parti ! Sauf que les mexicains ont toujours une estimation assez personnelle des distances et des durées de marche… (la dernière nous ayant annoncé une heure de marche pour 10 minutes…)

S’étant re-renseignés en cours de route, nous arrivons à la boite de la nuit, ayant l’air effectivement assez stylée… Les 2 hommes en pantacourts ne sont pas très sûrs de rentrer, mais finalement le premier videur passé, le deuxième faisant un peu la tête en les voyant mais les laissant passer ils sont donc entrés en boîte « in » en ne ressemblant à pas grand-chose… (désolée les mecs)

Retour à l’hôtel à 3h45 en pleine forme, la Red Bull prise au début aidant pas mal !

27 octobre 2007

Guadalajara 1/4

Départ jeudi 11 aprèm avec Jul et Cédric

Le deuxième we du Cervantino étant une véritable horreur, dixit tous nos amis locaux, nous décidons de partir à 6 visiter Guadalajara, à 4 heures à l’ouest de Guanajuato, qui a l’autre avantage d’être pas loin de la ville de Tequila !

Jul et moi avons encore failli rater le bus, en partant 45 minutes avant l’heure, et en stagnant 15 minutes à un arrêt, on s’était pourtant dit qu’on ne se ferait plus avoir ! La prochaine fois c’est sûr on prend un taxi direct !! Bon on l’a quand même eu juste juste en retrouvant sur place un Cédric un peu stressé vu que nous avions les billets…

Après un voyage en bus avec tours et détours « mais on est pas déjà passé par là y’a une demie heure ??? » et les films suivants : une nuit au musée, un où un père de famille se transforme en chien, et Hoot, juste le début, mais tout aussi pourri que celui d’avant… faudra le retrouver cui là ! ;-)

Arrivée à 18h à Guadalajara, comme d’habitude les chauffeurs de taxi nous sautent dessus à la sortie de la station, taxi ? centro ? nous hésitons à prendre le bus, mais l’annonce de 30 minutes supplémentaires en bus nous fait choisir l’option taxi, ça doit être dans les 60 pesos, à 3 ça passe… Mais après avoir demandé à un chauffeur, nous tombons des nues : 130 pesos ??? ok : BUS. Mais un chauffeur nous poursuit : on est jeunes il comprend… Promo spéciale : 90 jusqu’au centre, ça parait mieux, on y va… Mais nous déchantons rapidement le chauffeur est malade !!!! Rien qu’à voir l’arrivée du taxi devant nous à fond la caisse : « je ne monte pas là dedans ». On le voit regarder sa montre avant de partir, on se demande s’il se chronomètre… vite, vite : ceinture ! ah bah… y’a pas de boucle… on va donc se tenir la main jusqu’à l’arrivée !! Durant le voyage j’ai du prononcer plusieurs fois : « on va tous mourir ! », en effet entre la création d’une 4ème file alors qu’il n’y en a que 3, le klaxon customisé sur lequel le chauffeur appuie avant même que le feu passe au vert les amplis à fond derrière… mais  nous sommes arrivés entiers dans le centre.

Comme d’habitude, lorsqu’on veut fuir la foule de Gto on la retrouve ailleurs : Le centre était en partie fermé ce jour là et le lendemain matin en raison d’une procession en hommage à la vierge. Après s’être fait déposé devant le théâtre, nous la traversons, enfin passons juste devant sous l’œil agacé d’un policier qui ne disait rien au 25 personnes passant juste avant nous. Comme à notre habitude nous recherchons les hôtels pas chers et pas trop mal, on en trouve un près du mercado, la ville est pas hyper rassurante là nuit quand même, mais étant accompagnée de deux hommes beaux et forts, je suis en sécurité ;-)

Après posage de sac, nous partons en chasse d’un dîner, au son de notre cri de guerre : « faim ». Il y a un grand marché partout sur les places centrales mais peu de choses pour dîner et le seul resto ayant une terrasse est… cher… très cher…

La découverte du Burger king nous lance : c’est parti, à l’attaque du whooper !!

La recherche logique suivante est celle des Bars de la ville, tout comme les restos on en trouve aucun, enfin si, un flyer nous annonçant une promo sur les cubeta de 12 bières nous emmène au Tequila Party, mais il est tout vide ce qui nous pousse à faire demi tour. Comme nous sommes sortis sans nos guides du routard ou lonely planet, on se sent un peu dépouillé.

Mais soudain en levant la tête on découvre un panneau : « Cuba Libre », on entre. La suite nous prouvera que nous avions raison !!! Première épreuve pour moi : montrer sa carte d’identité à l’entrée, un peu surprise et pensant : « euh j’ai 22 ans mec !! » mais évaluant la carrure du bonhomme en question je déplie tant bien que mal ma photocopie de passeport et la présente accompagnée de ma carte d’étudiant, mieux vaut trop que pas assez !

Une fois posés à une table, et nous voyons le panneau « cubeta = 100 $ » ce qui est un peu cher, la serveuse nous annonçant que la cubeta locale est de 10 bières nous sautons sur l’occasion !! Cette soirée fut un défilé de phénomènes locaux : un batteur fou sur la musique tout seul à sa table derrière nous commandant des bières pour… personne en face de lui et la buvant 1heure après (tiède c’est pas bon), nous nous sommes tous fait draguer ce soir là, Jul par un type complètement bourré qui lui tapotait sur l’épaule, Cédric par la serveuse qui ne s’occupait pas de nous, et moi par un vieux pas beau voulant danser avec moi et tapotant lui aussi sur l’épaule de Jul ;-) Rien que la visite des toilettes valait le détour par ce bar !! ;-)

Une fois rentrés et ne voyant le Cuba Libre indiqué dans aucun guide, nous décidons d’écrire bien vite aux rédactions pour l’y inscrire en tant que curiosité locale !

Après quelques expériences de lancers de chaussettes sur le ventilateur de la chambre et autres batailles de polochons tout le monde au lit, demain : visite !!

27 octobre 2007

Dimanche 7 octobre : Retour à San miguel

Pour éviter une partie du premier week end du Cervantino, nous partons Dimanche avec Julien pour visiter plus à fond San Miguel, car le week end camping ne nous a pas vraiment fait faire le tour complet de cette jolie ville coloniale à une heure seulement de la notre.

Nous partons donc de bon matin (hem… vers midi…) prenons le bus  et nous retrouvons en plein cœur de la ville.

Nous fuyions le bruit et la foule ? Et bien c’est raté !!! Aujourd’hui se déroule une grande procession à San Miguel, nous hésitons à dire si elle est dédiée à la vierge ou a des anciens rites tribaux ! Bref, nous réussissions à dénicher un resto après avoir beaucoup marché dans la ville, mais en profitant tout de même des vues que nous avons sur les bâtiments, les parcs et autres charmantes petites ruelles ! Resto complètement vide, tenu par une famille qui se met aux fourneaux à notre arrivée, au moins on est sûrs que c’est frais !

Nous continuons à nous promener en pleine chaleur, mais c’est toujours aussi joli. Mais la pluie raccourci notre promenade, nous nous précipitons en haut d’un terrasse ouverte en haut d’un immeuble (classé s’il vous plait !) pour pouvoir continuer à admirer la ville de haut. Avant de partir déguster les meilleurs churros de la ville et reprendre le bus !

Une demi journée calme mais charmante !

22 octobre 2007

Dolores Hidalgo 15 septembre : El Grito!!

Comme nous avions déjà été à Mexico DF le we précédent, nous n’allions pas y retourner celui-ci pour El Grito, le cri d'appel aux armes pour l'indépendance.

Normalement ce devait être un we de 3 jours à Dolores Hidalgo, pour célébrer la fête nationale le samedi et visiter la ville les autres jours. Mais après une analyse poussée de la situation : 2 exams le lundi, dolores n’est pas une très grande ville et surtout pas de réponse de l’organisateur du we, nous avons donc décidé de faire une version courte. Ce qui signifie : départ samedi midi de Guanajuato, et retour par le premier bus dimanche (5 ou 6h du mat). On est donc partis à 4 : Julien, Georges, Geneviève (Genny pour les intimes) et moi-même en freestyle total: jute faire la fête toute la nuit.

Petit résumé d’histoire, ce 15 septembre au soir, nous célébrions « El Grito » de 1810, c’est l’appel à l’indépendance du père Miguel Hidalgo contre l’Espagne « Viva México », ce qui a lancé une révolution au Mexique. Ce cri a été lancé de Dolores Hidalgo, le voyage était donc symbolique.

Après plusieurs tours dans la ville, très jolie mais pas très grande, des achats divers sur les marchés : des drapeaux mexicains (très grands) de la peinture pour le visage, des moustaches mexicaines pour les hommes… ;-)

Nous sommes tombés sur Florence la colloc française de Tim et ses amis, qui eux étaient partis pour les 3 jours sur place.

Voulant nous poser autour d’une petite bière pour récupérer de toutes ces aventures, nous nous sommes retrouvés confrontés à un gros problème : la ley seca (en français dans le texte : la loi sèche) en effet, il est interdit de vendre de l’alcool ce jour là avant l’heure du Grito, ie : 23 heures (sic). Déçus, nous nous sommes rabattus sur des glaces (mangue, tequila, fromage (?) )

En attendant au soleil nous avons pu assister au défilé des cavaliers, au mots des responsables… bon on vous confirme, les discours officiels sont chiants dans toutes les langues, à part que pour celui là, à la fin, tout le monde criait « Viva » après le « Viva México » desdits représentants officiels (et oui, y’en a eu plusieurs !!)

Pour le dîner et en attendant la cérémonie du Grito, nous sommes partis déguster le plat de l’indépendance : le Pozole, une soupe avec du maïs de la sauce piquante, du poulet, des herbes… très bon, mais bien lourd.

De retour sur la place principale de la ville, devant l’église d’où avait été lancé le cri, nous sommes retombés sur Flo, mais cette fois avec toute son association internationale !! Nous devions être une bonne quarantaine. Pour attendre de 21h à 23h le début de la fête, ils se sont mis à danser les chorégraphies de présentation de leurs pays (sur des chansons ridicules disaient-ils), c’était assez amusant jusqu’à ce qu’on demande à

la France

de danser… Là, Flo toute paniquée nous demande de l’aide car il n’y a pas de danse française… ni une ni deux, nous nous consultons avec un autre français qui était venu avec ses colocs, mais pas membre de l’association… après quelques instants de pensée intensive (c’est dur de penser quand on est en vacances) et de fous rires, nous décidons de leur présenter : la queue leu leu !!!! C’est ainsi qu’une dizaine de mexicains nous ont rejoint pour faire la chenille, enfin la queueleuleu, pendant 5 minutes sur la place symbolique de leur indépendance… Pas mal non ?

Ce jour là la place était bondée de milliers de Mexicains venant de tous les coins du pays.

Après la présentation historique et les projection d’images historiques sur l’église nous avons encore eu un discours officiel et enfin ce que nous attendions tous : la cloche a sonné fortement et l’officiel et crié « Viva México » auquel nous avons tous répondu en cœur et en agitant nos drapeaux « Viva » (il y a eu plusieurs autre « vivas » dédiés à d’autres personnes, mais la sono ne marchant pas très bien nous n’avons pas tout compris, nous étions juste heureux de crier « viva » à chaque fois !!! ;-) )

Les membres de l’AIESEC (assoc’ de Flo) nous ont ensuite emmené à une fête mexicaine où nous avons re-goûté le Pozole, ainsi que des Tamales une pâte de maïs qui peut être au maïs (non je ne me répète pas), au poulet, ou sucrée… et c’est lourd, très lourd!!! J’avais tellement dîné que je n’avais même plus la place de boire !!!!

Finalement après quelques Tequilas nous partons fêter l’indépendance dans la rue puis en boîte… avant de prendre le premier bus de retour à Gto à 6 heures du mat.

Ce fut une bonne journée bien remplie !!!

et VIVA MEXICO CABRONES!! (excusez le vocabulaire, c'est l'émotion...!)

22 octobre 2007

Première semaine de septembre

Mercredi:

Jul a un match de rugby!!!

Comme je faisais des recherches pour notre travail de groupe du lendemain, je suis arrivée en retard pour prendre des photos

Je vous laisse donc imagier la beauté de cette partie...

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Mais au moins j’y suis allée!!! (et j'ai apporté de l'eau!!)

WE du 6 au 9 septembre

Jeudi : soirée de réouverture du Grill une des 2 boites principales de Gto

Jul et moi décidons de la zapper pour aller à Mexico DF, de toute façon ça va être blindé on en profitera pas, et puis c’est pas comme s’il y avait d’autre occasions d’aller en boîte après…

Nous avons quasi raté notre bus pour partir, mais appliquant tels de vieux baroudeurs la technique du « on se sépare » : un court arrêter le bus et l’autre arrive avec les bagages nous arrivons à stopper le bus sur le départ et à monter dedans, ouf !

Arrivés dans la ville le soir, nous découvrons avec bonheur que nous avons nettement moins de problèmes à nous faire comprendre qu’à notre arrivée, ça fait plaisir.

Nous décidons de retourner dans la même auberge que lors de notre passage éclair la première fois, située sur la place principale de la ville : le Zocalo. En en faisant le tour de nuit nous découvrons les éclairages installés pour la fête nationale qui sont tellement kitsch mais tellement impressionnants, et beaux !

Nous terminons cette journée de voyage par un petit verre sur la terrasse de l’auberge qui a vue imprenable sur la place… Nous sommes aux anges !

En rentrant nous coucher, nous rencontrons les pti suisses de notre chambre, 3 jeunes qui partagent notre dortoir, très sympas.

Lendemain (Vendredi)

Nous partons très tôt pour Teotihuacan le site archéologique à

50 km

au nord de Mexico. Pour arriver jusqu’à la gare routière nous retrouvons le métro mexicain… ça nous manquait !! Puis nous prenons le bus jusqu’au site.

Petite anecdote : nous demandons au gardien s’ils font des tarifs étudiants, il nous le confirme mais en spécifiant que c’est uniquement pour les étudiants nationaux, ravis nous disons que oui oui nous sommes nationaux… avant de nous apercevoir que nous avons oublié nos carte d’étudiants à l’hôtel et de demander le prix normal… Nous passons un peu pour des malades…

Une petite bruine nous accueille à l’entrée et nous suit tout au long de la visite, mais c’est tellement un bonheur d’être là que nous nous en fichons un peu. Le site est gigantesque, dire que Cortez n’a pas vu ça lorsqu’il est arrivé, c’était déjà trop vieux pour lui et quasi enterré…

Comme nous sommes arrivés très tôt, le site nous appartient presque, c’est vide et nous nous y baladons, impressionnés par tant de grandeur. Bien sûr il y a aussi les petits revendeurs de souvenirs, statuettes en onyx, sifflet en forme du dieu quetzacoatl, colliers, bracelets en argent… Mais ça va, lorsqu’on dit non, ils ne s’acharnent pas trop !

Nous avons cependant pu réaliser une négociation en Espagnol : réussir à faire baisser les prix de 450 à 150, moi je dis chapeau nous !!! Par contre on les a pas acheté les ptites statuettes négociées, c’était encore trop cher… Après la visite du musée du site (où il est interdit d’entrer avec des arcs et des flèches) et plusieurs allers-retours entre la pyramide du soleil (qui au final serait peut être plutôt dédiée à l’eau, mais les recherches sont en cours) et celle de la lune, puis un détour par les temples du jaguar et des aigles, nous traversons la sortie couverte de petites échoppes pour finalement craquer et acheter une statuette en onyx et un sifflet tortue pour 60 pesos (= 4 euros mais il paraitrait que nous nous sommes quand même fait arnaqués…)

Nous retournons dans la capitale, et nous promenons dans le centre, qui est lui aussi superbe, bien que l’architecture soit différente entre les 2 endroits visités dans la journée !

Le soir nous reprenons un verre sur la terrasse, voire plusieurs, mais cette fois avec François, le suisse.

Lendemain (Samedi) :

Nous montons dans le Turibus pour découvrir un plus grande partie de la ville, mais le soleil tape tout de même beaucoup. Nous faisons un pause de quelques heures au musée d’anthropologie, un des plus grands du monde pour étudier l’évolution de l’homme dans le monde et l’évolution de l’homme mexicain… C’est passionnant mais un peu fatiguant. Nous continuons la visite du quartier entourant le musée à pied pour déjeuner dans un délicieux resto italien. La reprise du Turibus se fait assez difficilement : la première fois nous attendons à un autre arrêt, trop loin du normal, le bus ne nous attend donc pas, la deuxième fois car le bus est déjà plein, et qu’il faut attendre le suivant. Ce qu’il faut savoir c’est qu’il fait très beau à Mexico, mais que l temps se rafraîchit vers la fin de la journée avant qu’il ne pleuve vers 19h. Le retour dans le centre se fait dans le froid, car tels deux warriors, nous restons à l’étage du bus, en plein air !

A la fin du tour, nous nous replongeons dans nos guides pour tomber, dans le lonely planet, sur « Curiosité à voir : le Plazza Sex Capital » ??? euh, un sex shop géant ??? Allez, on y va, c’est pour de rire !!! Nous n’y restons pas longtemps mais ce fut très drôle !

Après un dîner mexicain, nous avons rendez vous à Condessa (un quartier de la ville avec beaucoup de bars) avec les suisses : mais nous mettons 3 plombes pour les retrouver :

Trois quart d’heure pour attendre un « taxi seguro » appelé par l’hôtel, et finalement en prendre un autre, un peu moins sécu mais bien quand même, et complètement à l’ouest aussi, heureusement que nous avions une carte pour lui montrer où nous allions !! Après un bon bout de temps à chercher, nous retrouvons les trois ptis suisses et leur amie ainsi que les amis de l’amie… LE bar est « hyper tendance », un « bar à bonasses » comme diraient certains, mais c’est bête je n’avais pas mon appareil photo… Enfin un design assez impressionnant, tout en étant assez agréable… Nous en partons vers 2h et demie pour aller en boite de nuit, sans le suisses et leur amie. Mais arrivés devant on nous annonce 10 minutes à une heure d’attente pour rentrer… se mettant à l’horaire mexicain et sentant le plan foireux, nous changeons d’idée et partons à la recherche d’un resto à tacos ouvert à 3 heures, aprsè quelques tours dans le quartiers, nous le dénichons pour pouvoir… nous arracher la bouche !!! Que de piment !!! Même les 2 mexicains qui sont avec nous ont la bouche en feu !! Gentiment ils nous ramènent à notre hôtel à 4 heures du matin. Peut être les reverrons nous durant le Cervantino de Guanajuato (un festival dont je parlerai après ;-) )

Déjà dernier jour (Dimanche) snif !

Les suisses s’en vont aussi ! Retour dans leur pays après un mois de vacances au Mexique, c’est déjà pas mal ;-)

Avec Jul nous partons visiter le Templo Mayor, vestige d’une pyramide aztèque en plein centre de Mexico, juste à côté du Zocalo ! Avec un musée en plus ! Visite gratuite le dimanche si ça vous tente d’y aller… !

Nous tentons ensuite de voir 2 musées qui nous intéressaient mais soit l’expo ne commençait que le mercredi soit le musée était fermé… Nous errons alors sans but précis en visitant les petites rues de la ville, ses églises, ses échoppes, ses ateliers d’imprimerie… Nous finissons sur le gigantesque marché du Zocalo, ouvert tous les jours, et faire quelques achats divers et variés pour se préparer nous aussi à la fête nationale : 2 drapeaux, un gros pull (rien à voir) des chapeaux « Viva Mexico » et un petit collier pour moi ! Ainsi parés, nous repartons prendre le métro pour la gare routière (non, nous ne portions pas nos chapeaux ridicules mais très drôles dans le métro !)

Nous arrivons cette fois avec une demie heure d’avance pour ne pas rater le bus… Mais presque ! Le bus direct étant plein nous nous rabattons sur un autre avec changement à Irapuato.

23h30 : arrivée à la maison et… Dodo… pour ne pas arriver en retard en cuisine cette fois !!!

Ce voyage était épuisant mais magique !!!

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